À propos du SCCUQTR

LE SCFP NATIONAL

Quand une section locale s’affilie au Syndicat canadien de la fonction publique, elle fait partie du plus grand syndicat au Canada composé de plus de 700,000 membres.

Les grandes orientations et les différents politiques générales de notre syndicat sont déterminées en congrès qui a lieu tous les deux (2) ans et regroupent des déléguées et délégués de toutes les provinces.  Entre les congrès, le Syndicat est dirigé par le conseil exécutif national composé de la personne présidente, de la personne secrétaire générale, de personnes vice-présidentes issues de chacune des provinces et de deux (2) personnes vice-présidentes représentant les autochtones et les personnes racisées.  

Mise à part la structure canadienne, il existe aussi une structure québécoise que l’on appelle le SCFP-Québec.

LE SCFP-QUÉBEC

Les membres québécois du SCFP, plus de 125 000, se regroupent à l’intérieur de la structure québécoise qu’est le Syndicat de la fonction publique-Québec dans le but d’élaborer des moyens d’actions et de politiques qui reflètent la réalité québécoise.  Par le biais de cette structure, le SCFP-Québec offre en français des services juridiques, des services de recherche, de communication, des services reliés à la santé sécurité ainsi que des services reliés à l’évaluation des emplois. Le SCFP-Québec se réunit en congrès tous les deux (2) ans.   Composé de 12 secteurs, les membres peuvent ainsi discuter de leurs problèmes communs et déterminer les moyens d’actions pour y faire face.  À l’issue de ce congrès, sont nommées les personnes responsables de diriger le SCFP-Québec jusqu’au prochain congrès.  C’est ainsi que la personne présidente, secrétaire générale et les 12 personnes vice-présidentes représentant chacun des secteurs sont élues.  Divers comités sont également créés pour aider les membres qui font face à des réalités particulières.

LE CONSEIL PROVINCIAL DU SECTEUR UNIVERSITAIRE (CPSU)

En plus de la structure québécoise, il existe des regroupements qui permettent aux membres de se retrouver par secteur d’activités.  Ces regroupements sont nécessaires pour faire face aux employeurs qui se rencontrent de manière régulière afin de mieux se concerter.

Dans le secteur universitaire, il y a le Bureau de coopération interuniversitaire (BCI) où siègent les recteurs et rectrices et de nombreux comités actifs où siègent les vice-recteurs et vice-rectrices.  Et pour les universités qui font partie du réseau de l’Université du Québec, d’autres instances de concertation existent. Il est donc important que les syndicats se coordonnent et c’est une des raisons pour laquelle le CPSU a été créé.  Il est officiellement reconnu par le SCFP National et le SCFP-Québec et détient son pouvoir du congrès tenu à tous les deux (2) ans où toutes les sections locales affiliées au CPSU siègent.  Il s’agit d’une affiliation volontaire.  Le secteur universitaire représente près 11 000 membres.

LE CONGRÈS DU TRAVAIL DU CANADA (CTC)

Les travailleuses et les travailleurs ne sont pas uniquement touchés par les décisions prises par leur employeur.  Les décisions que les différents paliers de gouvernement (fédéral, provincial et municipal) prennent nous affectent toutes et tous.  Qu’il s’agisse des législations sociales, de l’inflation, des taux d’intérêts, des créations d’emplois, de lois du travail, de l’environnement, voilà autant de domaines qui ont un impact sur notre qualité de vie et celle de nos proches.  Il est donc fondamental que les syndicats se préoccupent de ces questions, et c’est pourquoi le SCFP National fait partie de la plus grande fédération syndicale canadienne qui est le Congrès du travail du Canada. 

À même la cotisation versée au SCFP National est payée l’affiliation au CTC qui regroupe plus de 3 millions de travailleuses et travailleurs syndiqués.  Fondé en 1956, le mouvement syndical canadien améliore depuis longtemps la vie courante des travailleurs et travailleuses.  Les différentes campagnes dont tous les membres peuvent prendre connaissance sur le site Web du CTC illustrent bien la pertinence de cette instance dans sa défense des intérêts des travailleuses et travailleurs canadiens.  Le CTC est en fait la porte d’entrée pour toute représentation politique sur la scène fédérale.

LA FTQ

La totalité des sections locales du SCFP-Québec est affiliée à la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec (FTQ).

Au Québec, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec représente plus de 600 000 membres qui oeuvrent dans tous les secteurs d’activités : mines et métallurgie, commerce et alimentation, automobile, fonctionnaires fédéraux, industries manufacturières, constructions, poste, transport et services publics provinciaux.  C’est la plus importante centrale syndicale du Québec.

Avec la FTQ, nous retrouvons des bureaux avec des personnes conseillères dans toutes les régions du Québec. Plusieurs services sont offerts par la FTQ à tous les syndicats affiliés soit un service d’appui aux luttes qui soutient les groupes en conflit, un service d’information qui publie le plus ancien journal syndical au Québec intitulé Le Monde ouvrier, un service de recherche, de santé sécurité et d’éducation.  Par le biais de tous ces services et la tenue des réunions des différentes instances (bureau, conseil général, congrès et colloques), la FTQ permet aux syndicats d’échanger et de mettre en commun les ressources pour passer à l’action.

La FTQ est très active sur la scène provinciale  et participe à de nombreuses commissions parlementaires.  Préoccupée par divers enjeux sociaux, elle contribue au développement de la société québécoise.  Elle est la porte d’entrée pour toute représentation politique provinciale.

Le Conseil régional FTQ Mauricie et Centre-du-Québec

Dans les différentes régions du Québec, la FTQ a mis sur pied les conseils régionaux pour accroître la solidarité entre les travailleuses et les travailleurs des régions. Au niveau régional, des services sont offerts, des instances régulières se tiennent et des actions pour appuyer les groupes en conflit et défendre les droits des travailleuses et travailleurs face aux administrations municipales notamment sont menées. Enfin, des alliances avec un bon nombre de groupes communautaires sont créées.